A Chenôve, un référendum tranchera sur le nouveau plan de circulation

Un nouveau plan de circulation a été mis en place l’été dernier à Chenôve avec notamment la coupure d’une partie de la rue Maxime Guillot. Ce projet a divisé les habitants qui seront invités à se prononcer le samedi 15 mars via un référendum d’initiative locale.

Publié : 10 mars 2025 à 6h30 par Fabrice Aubry

Ce nouveau plan de circulation touche une partie de la rue Maxime Guillot
Ce nouveau plan de circulation touche une partie de la rue Maxime Guillot
Crédit : Photo d'archive K6FM

Certains élus se sont prononcés et ont pris partie pour conserver ce plan de circulation. C’est le cas de Yves-Marie Brugnot, conseiller municipal délégué à la jeunesse, aux loisirs et au revenu minimum garanti, et de Sophie Moreau, conseillère municipale. Retrouvez ci-dessous leur communiqué envoyé la semaine dernière :  

 

« Organiser un Référendum d’initiative locale (RIL) afin de définir si les citoyens de Chenôve désirent ou non conserver le nouveau plan de circulation mis en place, à titre d’expérimentation, par la Métropole dijonnaise, est un acte responsable, respectueux de l’avis des cheneveliers. Car, « rien, en démocratie, ne remplace un vote souverain », comme l’affirme, à juste titre, Thierry Falconnet, maire de Chenôve. Les conseillers municipaux de Chenôve, membres de Génération.s, ainsi que le comité Génération.s  21, soutiennent fermement cette initiative démocratique de Thierry Falconnet et de son équipe municipale majoritaire.

Suite au passage à une voie de l’avenue Roland-Carraz et de la route de Beaune, de nombreux véhicules venant de Marsannay, de Couchey, de la côte de Nuits et de la vallée de l’Ouche passaient par la rue Maxime-Guillot (route des Grands-Crus) et traversaient Chenôve, avec toutes les nuisances que cela suppose pour les riverains : danger, vitesse, bruit, pollution, dégradation de la qualité de l’air et d’une voirie qui n’était pas prévue pour supporter le passage de 10 000 véhicules par jour… À une époque où la responsabilité des communes est, entre autres, d’apaiser la circulation, de faciliter des transports quotidiens optimisés pour tous, au plus près des besoins de chaque citoyen, il était impératif de réagir et de d’aménager une voirie sécurisée, adaptée à des véhicules motorisés à vitesse maîtrisée et plus respectueuse des piétons, des cyclistes…

Chacun le sait, les pollutions de l’air, du sol, lumineuse et sonore ont de graves effets sur la santé humaine et sur la biodiversité. D’autant plus que toutes ces pollutions interagissent et se cumulent. Dans ces conditions, modifier nos comportements quotidiens, réguler la circulation automobile et adopter un mode de déplacement plus écologique prend tout son sens. C’est même un impératif. 

Oui, des habitudes étaient prises, oui, la routine est confortable. Mais les habitudes découlent d’un choix que l’on fait à un moment de sa vie et se modifient facilement si l’on en a la volonté. Entre habitudes et pollution maîtrisée, entre vie trépidante et calme retrouvé, le 15 mars, après réflexion, chaque citoyen chenevelier, fera son choix. » 




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