La présence de sans-abris dérange rue des Corroyeurs

Le groupe politique d’opposition « Agir pour Dijon » pointe du doigt la présence de personnes sans-abris au comportement gênant voir inquiétant sous le pont de la rue des Corroyeurs.

Publié : 21 août 2025 à 6h00 par la rédaction

Ces personnes sans-abris sont souvent sous le pont de la voie de chemin de fer
Ces personnes sans-abris sont souvent sous le pont de la voie de chemin de fer
Crédit : Photo DR

Voilà ci-dessous le communiqué d’Emmanuel Bichot, président du groupe « Agir pour Dijon » :

« Agir pour Dijon rappelle régulièrement que l’implantation des centres d’accueil d’urgence et d’insertion en centre-ville est source de problèmes récurrents pour les riverains et passants. La réouverture en mai 2025 du centre d’accueil de jour de la SDAT situé au 15 bis rue des Corroyeurs, après plus de deux ans de travaux et un investissement très onéreux de 3,2 M€, en apporte à nouveau la démonstration.

Des personnes sans-abris occupent par petits groupes les trottoirs de chaque côté de la rue des Corroyeurs, principalement sous le pont. Elles sont souvent alcoolisées dès le matin, accompagnées parfois de chiens, et apostrophent très facilement les passants de manière gênante, voire inquiétante. Cela peut tourner au harcèlement de rue. Les riverains sont incommodés en permanence, y compris l’Hôtel de Police situé en face puisque les policiers nationaux sont sans cesse dérangés. Soulignons aussi que les passants sont très nombreux dans cette rue, qui relie le centre-ville à la gare, à la Cité de la gastronomie, au parking Monge ou à la Maison des Associations. Des lycéens empruntent couramment cet itinéraire. Pour éviter d’être incommodés, il arrive que des piétons fassent un grand détour. 

En raison d’une capacité d’accueil doublée, les perturbations sont au moins aussi importantes que dans la situation antérieure aux travaux, avant 2023. Nous demandons que des mesures soient prises rapidement par la municipalité et par la SDAT pour limiter ces débordements, et redisons notre engagement d’éloigner les centres d’accueil d’urgence et d’insertion du centre-ville et des quartiers densément peuplés ».