Shein à Dijon : l’association Dijon Écologie s’oppose à l’ouverture du magasin chinois

L’arrivée imminente de l’enseigne de fast fashion chinoise suscite de nombreuses réactions à Dijon. Un magasin Shein devrait officiellement ouvrir ses portes le 18 novembre prochain aux Galeries Lafayette du centre-ville dijonnais. L’association Dijon Écologie s’est exprimée dans un communiqué de presse et dit clairement « Non à Shein à Dijon ».

Publié : 6 novembre 2025 à 6h00 par Thomas Nataf

Le collectif Dijon Écologie s'oppose à l'arrivée de Shein aux Galeries Lafayette de Dijon.
Les Galeries Lafayette dans le centre-ville de Dijon.
Crédit : Photo DR : Facebook Galeries Lafayette Dijon

Le nouveau collectif dijonnais, Dijon Écologie, co-fondé par Karine Savina et Billy Chrétien, s’est exprimé et positionné contre l’ouverture imminente du magasin Shein aux Galeries Lafayette.

 

« Une question de d’écologie et de valeurs »

Dans un communiqué de presse publié le 04 novembre, Dijon Écologie rappelle dès la première ligne qu’il est « question avant tout d’écologie et de valeurs ». Le collectif dijonnais rappelle par la suite que « Chaque T-Shirt à 5€ a un coût caché : celui de la planète et des humains. ». Les campagnes vertes menées par Shein cachent en réalité « des montagnes de microfibres, un transport aérien massif et une surproduction qui étouffe notre planète. » surenchérit le collectif écologiste.

L’arrivée d’une telle enseigne au sein des Galeries Lafayette, un emblème du centre-ville dijonnais, est inconcevable pour l’association. C’est simple « Shein incarne un modèle aux antipodes de la transition écologique et de l’économie responsable que nous défendons » déplore Dijon Écologie dans son communiqué.

 

Shein franchit une nouvelle ligne rouge : le scandale des poupées

En plus de l’impact écologique dévastateur de la marque de fast fashion chinoise, l’enseigne asiatique est depuis peu au milieu d’un nouveau scandale. Celui de la mise en vente de poupées à caractère pédopornographique sur leur site internet. Et sur ce point-là aussi, Dijon Écologie tient à souligner que « lorsqu’on s’en prend à l’enfance, c’est toute une société qu’on abîme, en commercialisant des poupées à caractère pédopornographique sur son site, le même où les adolescents achètent leurs vêtements, l’entreprise montre jusqu’où peut aller son mépris des valeurs humaines. »

L’association écologiste dijonnaise conclut son communiqué, signé par Karine Savina, Billy Chrétien, Clémentine Hugol Gential et Patrice Château, par ces mots : « Défendre la planète, c’est aussi protéger l’enfance. Dijon mérite mieux que la complaisance envers ceux qui salissent les deux. »