Mobilisation des retraités à Dijon : un rassemblement prévu ce jeudi 6 novembre devant la préfecture

Ce jeudi 6 novembre à 10h30 les retraités de Côte-d’Or sont appelés à se rassembler devant la préfecture de Dijon. La CGT et l'intersyndicale dénoncent le projet de budget de la Sécurité sociale 2026, jugé injuste et menaçant pour leur pouvoir d’achat.

Publié : 3 novembre 2025 à 10h47 par
Léon Charpenay - Redacteur Web

Pigiste

Les retraités sont invités à se mobiliser ce jeudi 6 novembre à DIjon.
Les retraités sont invités à se mobiliser ce jeudi 6 novembre à DIjon.
Crédit : K6FM

Les retraités de Côte-d'Or sont appelés à se rassembler ce jeudi 6 novembre à 10h30 devant la préfecture de Dijon. Cette mobilisation locale s’inscrit dans le cadre d’un appel national lancé par une large intersyndicale. L'objectif est de dénoncer le contenu jugé injuste du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2026.

 

Une mobilisation nationale relayée localement

La CGT Côte-d'Or, avec le soutien d’autres organisations syndicales (CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP) et d’associations de retraités (LSR, Ensemble et Solidaires), appelle à une forte mobilisation. Ces structures dénoncent une série de mesures qui toucheraient particulièrement les retraités.

Parmi les points les plus contestés :

  • Le gel des pensions en 2026, avec une sous-indexation jusqu’en 2030.

  • Le gel du barème de l’impôt sur le revenu et la suppression de l’abattement fiscal de 10 % remplacé par un forfait de 2000 €.

  • Le doublement des franchises médicales, rendant les soins plus coûteux.

  • La remise en cause du statut des affections longue durée (ALD).

  • Le gel de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA).

  • La suppression de milliers de postes dans les hôpitaux et les services publics.

Selon les organisations, ces mesures vont lourdement pénaliser les retraités, notamment les plus modestes, avec une perte de pouvoir d’achat estimée à 350 € par an pour un ménage retraité.

Pour les syndicats, ces décisions budgétaires traduisent un "choix de classe". Faire porter l'effort sur les plus fragiles, pendant que les hauts revenus et les grandes entreprises continueraient de bénéficier de nombreuses exonérations fiscales.

Un appel à un véritable changement de cap

Les syndicats plaindent ainsi pour :

  • L’indexation des pensions sur l’inflation dès janvier 2026.

  • La revalorisation des retraites sur la base du salaire moyen.

  • Le maintien de l’abattement fiscal de 10 %.

  • L’abandon du doublement des franchises médicales.

  • Le renforcement des services publics, en particulier de santé.

Le rendez-vous est donné pour ce jeudi 6 novembre à 10h30 devant la préfécture.