Municipales 2026 à Dijon : l’UDI appelle la droite et le centre à s’unir pour éviter l’échec
Alors que les élections municipales de 2026 approchent à grands pas, l’UDI Dijon appelle solennellement les forces de droite et du centre à se rassembler. Face à une gauche unie, le parti craint qu’une dispersion des candidatures n’élimine l’opposition dès le premier tour.
Publié : 17 novembre 2025 à 15h00 par Quentin Toneatti
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Ça s'anime à quatre mois des élections municipales prévues les 15 et 22 mars 2026 à Dijon. Après la récente annonce d'union de la gauche, la section locale de l’UDI tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié ce 15 novembre, le parti de centre droit s’inquiète de la multiplication des candidatures à droite et au centre, qui pourrait « profiter à la majorité sortante PS, pourtant affaiblie après 25 ans de pouvoir et quatre mandats consécutifs ».
Une offre politique morcelée
L'UDI partage dans son communiqué « qu'à ce jour, en dehors de la liste PS, on dénombre une liste d’extrême gauche, bientôt deux, et pas moins de quatre listes de droite et du centre, dont trois portées par Les Républicains. »
Cette situation inquiète l’UDI, qui pose la question centrale : « quelle liste parviendra à franchir le seuil des 10 % au soir du premier tour, condition indispensable pour se maintenir au second tour ? » La réponse, Franck Ayache, chef de file UDI à Dijon, « semble déjà écrite : probablement aucune ».
Une urgence à se rassembler
Dans un contexte où la majorité municipale socialiste apparaît fragilisée, le parti estime que l’opposition a une carte à jouer, à condition de se présenter unie. L'UDI espère que les Républicains, dont la Commission nationale d’investiture est prévue le 18 novembre, « ramèneront tous les acteurs à la raison et à l’unité ».
Franck Ayache et Ludovic Bonnot, délégué départemental UDI 21, appellent à « l’union la plus large possible, dans le respect des valeurs de la droite et du centre », qu’ils considèrent comme « une nécessité absolue ». Selon eux les électeurs ne comprendraient pas que les divisions internes empêchent toute alternative crédible au second tour.
Ils alertent sur un scénario redouté : un duel entre le PS et le Rassemblement National au second tour, faute d’union au centre et à droite.
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