Municipales 2026 : Renaissance Côte-d’Or dénonce « une stratégie de convergence avec l’extrême droite chez les LR »

Renaissance tient à rappeler sa position claire et inflexible vis-à-vis du parti Reconquête, et fustige les LR pour leur « rapprochement avec l’extrême droite ». Ce mardi 16 décembre, les représentants du parti présidentiel en Côte-d’Or déplorent, via un communiqué, « l’abandon d’une droite républicaine ».

Publié : 18h45 par
Léon Charpenay - Redacteur Web

Pigiste

Renaissance Côte-d'Or déplore via un communiqué le rapprochement entre LR et Reconquête.
Fadila Khattabi, tête de liste Renaissance à Dijon, et Didier Martin.
Crédit : Photo DR : rédac K6

À Dijon, la section Côte-d'Or de Renaissance monte au créneau. Dans un communiqué diffusé ce mundi 16 décembre 2025, les représentants locaux du parti présidentiel condamnent fermement les alliances politiques qu'ils jugent dangereuses entre Les Républicains et l’extrême droite.

 

Un signal d’alarme politique à Dijon

Alors que la campagne municipale commence à s’animer à Dijon, Renaissance Côte-d’Or s’inquiète du soutien affiché par le parti Les Républicains à Emmanuel Bichot, désormais également soutenu par le parti d'Éric Zemmour, Reconquête.

Pour le mouvement macroniste, il s'agit d’un « virage idéologique préoccupant » qui illustrerait, selon eux, « l'abandon d’une droite républicaine de gouvernement au profit d’une stratégie de convergence avec l’extrême droite. ».

 

Une ligne rouge à ne pas franchir

Dans leur communiqué, les signataires rappellent l'engagement constant de Renaissance depuis 2017, notamment en Côte-d'Or, pour un projet « favorable au progrès, à l’Europe, à la responsabilité et au dépassement des clivages. ».

Ils dénoncent toute complaisance avec les thèses de l’extrême droite. Le communiqué cite d’ailleurs François Sauvadet, président du Conseil départemental, pour qui « aucune complaisance n’est possible avec ces thèses, dont la banalisation constitue un danger pour notre démocratie ».

 

Un appel à l’unité républicaine

Les figures locales du parti présidentiel ; François Patriat, Fadila Khattabi, Didier Martin et Laurent Baumann rappellent leur ligne politique : « Aucune alliance, aucune ambiguïté et aucune complaisance ne sont envisageables avec les forces populistes et nationalistes ».

Ils affirment vouloir continuer à rassembler celles et ceux qui refusent les extrêmes, pour « construire un avenir fondé sur le progrès, la cohésion et le respect démocratique ».