Marine Le Pen à Dijon : « On ne sait plus si on est au Far West ou à Bagdad »

La présidente du Rassemblement National était en déplacement ce mardi soir à Dijon pour réagir lors d’une conférence de presse sur les violences survenues ces derniers jours aux Grésilles.

17 juin 2020 à 7h00 par Fabrice Aubry

K6 FM
Crédit : Jean-Christophe Tardivon

Ces violences urbaines, qui ont fait la Une de l’actualité nationale, ont entrainé une série de réactions de diverses personnalités politiques. Alors que la campagne pour les élections municipales a débuté, Emmanuel Bichot et Stéphanie Modde, deux candidats pour le second tour à Dijon, ont saisi l’occasion pour réagir.

Pour la tête de liste « Agir pour Dijon : « Les règlements de compte violents qui se déroulent depuis vendredi soir dans différents quartiers de la ville entre bandes armées communautaires, sur fond de trafics de drogue, sont inquiétants et inacceptables dans notre ville. »

De son côté, pour Stéphanie Modde, tête de liste « Dijon écologique et solidaire » : « Nous condamnons fermement les violences urbaines et intercommunautaires commises, ces derniers jours par des bandes fortement armées dans le quartier des Grésilles, conduisant plus de 10 personnes à l'hôpital. »

Quant à François Rebsamen, le maire sortant de Dijon et candidat à sa réélection, il a rappelé que c’est lui qui a contacté le ministère de l’intérieur ce lundi pour demander un renfort rapide des effectifs de police.

Des personnalités politiques d’envergure nationale ont fait le déplacement ce mardi dans la Cité des Ducs. Outre le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur, Marine Le Pen est venue ce mardi soir donner une conférence de presse à l’hôtel Ibis, situé en face de la gare de Dijon. La Présidente du Rassemblement National, qui ne s’est pas rendu aux Grésilles, a été accueillie par une centaine de manifestants hostile à sa visite. 

Retrouvez ci-dessous un extrait du point presse de Marine Le Pen : 



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