Le festival d'art urbain « Banana pshit » se poursuit à Dijon

Jusqu’au 25 octobre, dans le cadre du festival d’art urbain « Banana pshit », ce sont plus d’une trentaine d’artistes de renommée nationale ou internationale qui prennent possession de l’espace public dijonnais pour y réaliser des œuvres originales. Ci-dessous le communiqué de l'équipe d'organisation.

16 octobre 2019 à 15h58 par la rédaction

K6 FM
L'une des Suvres r�alis�es sur l'esplanade en face du Mus�e des Beaux Arts
Crédit : K6FM

Cet événement d’envergure porté par le collectif Le M.U.R Dijon prend place aux quatre coins de la ville, qui devient ainsi une galerie à ciel ouvert. Banana Pschit ! va aussi bien donner vie à de gigantesques fresques murales qu’à des interventions subtiles destinées aux yeux les plus observateurs. Parallèlement aux performances des artistes, le public est invité à prendre part aux nombreux événements qui vont se télescoper à travers ce festival pluridisciplinaire : expositions, jams graffiti, concerts, DJ sets, projection, exposition de microéditions, muralisme, etc. 

Deux semaines de partage entre les artistes et le public, de découvertes et de pschits sur les murs dijonnais.

« HEY ! T’AS PAS UN BANANA !!! »

Petite phrase, lancée du haut de l’échelle et résonnant au pied du mur, que les aficionados du graffiti et du street-art ont toujours entendue. Le Banana... Ce tout petit embout-caps jaune, par lequel sortent les couleurs des aérosols et sans lequel rien ne serait possible... Il me semblait tellement évident qu’il devait être le symbole fédérateur de ce festival.

BANANA PSCHIT !!! ET COULEURS SUR DIJON.

Ce doux son résonnera aux quatre coins de la ville, rassemblant public et artistes autour de cet événement populaire dédié à l’art urbain contemporain. Banana Pschit !!! a vu le jour grâce à l’équipe sur-motivée du Collectif le M.U.R Dijon qui porte ce projet. Il permettra la découverte, par le plus grand nombre, des richesses de ce mouvement artistique. Le festival donnera vie à d’imposantes fresques murales mais aussi à des interventions subtiles, destinées aux yeux les plus observateurs. Parallèlement aux performances des artistes, vous êtes invité.e.s à prendre part aux nombreuses actions qui vont se télescoper durant ce festival pluridisciplinaire :

Expositions, jam graffiti, concerts, DJ sets, projections, micro-éditions... Pour la petite histoire, tout a débuté il y a trois ans par une Jam graffiti célébrant l’anniversaire du crew TSH/The Silent Heroes sur les murs des Tanneries. Dans ce même lieu l’année suivante, grâce au collectif des Tanneries et à Maloka, la Jam Graffiti se transformait en mini-festival, avec concerts, fresques, etc. Une autorisation de la ville venait permettre de poursuivre la Jam sur le boulevard Maillard. Naissait alors le premier mur légal de Dijon, devenu un espace de libre expression reconnu.

Le mouvement ne s’est pas arrêté là, puisqu’en 2018 un collectif d’artistes (Inencadrable, Vizualistic et Bretzel Film) imaginait le 1er M.U.R de Dijon et se rapprochait de l’association Zutique pour porter le projet. Dans le cœur historique de la ville apparaissait alors une véritable galerie à ciel ouvert, présentant chaque trimestre la richesse, la diversité, la qualité des différentes sensibilités artistiques de l’art contemporain. Merci à Zutique pour leur aide et leur implication et à Christine Martin pour avoir cru en nous en nous permettant d’amener au centre de Dijon ce mouvement artistique, trop souvent relégué dans les quartiers périphériques et friches industrielles , parce que jugé « inencadrable ». Ce projet, contrairement à ce que certains peuvent penser, ne participe pas à la gentrification des cœurs de ville mais, bien au contraire, est porteur d’ouverture et de décloisonnement en amenant un pan important de culture artistique populaire au sein de nos quotidiens urbanisés. Je conclurai, à l’intention « des sceptiques des couleurs sur les murs », par une belle citation entendue un jour : « L’art d’aujourd’hui sera le patrimoine de demain ! » 

Ci-dessous quelques photos d'oeuvres réalisées sur l'esplanade en face du Musée des Beaux Arts : 




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